La seule constante, dans les soins de santé comme dans la vie, c’est le changement

« Rien n’est permanent, sauf le changement. » – Héraclite   

Cette parole célèbre d’Héraclite, philosophe grec, n’a jamais été aussi vraie qu’aujourd’hui.

Comme tout dans la vie, la prestation des soins de santé continue de changer et d’évoluer, surtout au cours des 20 dernières années, où nous avons été les témoins de la croissance vertigineuse des technologies numériques. Catapultée par la pandémie, la numérisation des services de soins de santé s’est accélérée encore plus rapidement pour s’adapter au monde virtuel dans lequel nous vivons tous actuellement. Les effets dévastateurs de la COVID-19 sur la vie des gens nous ont rappelé à tous qu’il est indispensable de partager les renseignements sur la santé de manière coordonnée, efficace et opportune, et que les responsables de la santé publique et les chercheurs jouent un rôle crucial dans la compréhension des maladies et la mise au point de traitements efficaces.

C’est pourquoi, à mon bureau, nous avons choisi La confiance dans la santé numérique comme l’une des quatre priorités stratégiques qui orienteront nos activités à partir d’aujourd’hui et pour les années qui suivent, afin d’accroître notre influence positive et notre valeur ajoutée pour la population ontarienne. Nous avons pour objectif de favoriser la confiance dans le système de soins de santé numérique en nous assurant que les dépositaires de renseignements sur la santé respectent les droits de la population ontarienne en matière de protection de la vie privée et d’accès à l’information, et en appuyant l’utilisation novatrice des renseignements personnels sur la santé à des fins de recherche et d’analytique dans la mesure où elle sert le bien public.

Bien que le changement soit inévitable, les dépositaires demeurent tenus de se conformer à la Loi sur la protection des renseignements personnels sur la santé  (LPRPS). Cependant, même cette loi a connu des changements majeurs récemment.

La LPRPS est un document évolutif qui s’est transformé au fil des ans, en parallèle avec les changements survenus dans la société et sur le plan technologique. Il y a près de 20 ans, lors de l’adoption de la LPRPS, les fonctions les plus perfectionnées des téléphones intelligents, des appareils qui étaient alors bien moins répandus, étaient le courriel et la messagerie texte sur un écran monochrome. De nos jours, on peut naviguer sur Internet, regarder des films et commander des repas avec son téléphone intelligent. On peut même s’en servir pour des consultations virtuelles avec son fournisseur de soins de santé. On peut le synchroniser avec des appareils portables qui surveillent son état de santé et sauvegardent des données biométriques sur le rythme cardiaque, la température, la respiration, les habitudes de sommeil, les mouvements et le niveau d’activité physique. On peut même partager ces données avec des chercheurs ou avec ses fournisseurs de soins de santé; d’ailleurs, il est courant désormais pour les dépositaires de se communiquer des renseignements sur la santé sous forme numérique afin de fournir des soins de façon plus efficace et efficiente.

Plusieurs changements ont été apportés à la LPRPS en réponse à ces progrès technologiques. En mars 2020, des modifications sont entrées en vigueur afin de tenir compte du fait que de plus en plus, les renseignements personnels sur la santé sont recueillis, utilisés et divulgués sous forme numérique. Ces modifications sont graduelles, mais elles sont aussi substantielles.

En vue de réaliser son objectif de favoriser la confiance dans la santé numérique, le CIPVP a publié un nouveau document intitulé Les soins de santé numériques sous le régime de la LPRPS : aperçu sélectif.

Ce nouveau document a pour but de familiariser les dépositaires de renseignements sur la santé avec les dernières modifications apportées à la LPRPS. Il en donne un aperçu et les explique d’une manière que, nous l’espérons, les dépositaires trouveront accessible. Il porte notamment sur le dossier de santé électronique, l’interopérabilité des actifs de soins de santé numériques, les registres électroniques des accès, les fournisseurs de services électroniques aux consommateurs et l’accès aux dossiers sous forme électronique.

Pour assurer l’adoption fructueuse des technologies de santé numériques et, en définitive, l’amélioration de la santé de tous, le public doit croire que les renseignements personnels sur la santé qui le concernent seront traités à bon escient. Je recommande à tous les dépositaires de renseignements sur la santé de lire ce nouveau document et de se familiariser avec les nouvelles dispositions de la LPRPS afin d’intégrer les technologies numériques dans la prestation des soins de santé dans le respect de cette loi.

Notre bureau est toujours à votre disposition pour toute question sur ce document ou d’autres sujets touchant les renseignements sur la santé et la protection de la vie privée.

 

Patricia

 

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